Notre blog est consacré à la performance énergétique des constructions : nous y commentons entre autres et selon notre temps libre, les actualités sur le BBC / RT2012, l’écoconstruction, les enjeux liés à la rénovation énergétique.
La période récente est fertile puisque la sortie du rapport de l’OPECST aura déclenché son lot de commentaires, le plus souvent accusatoires. Ce rapport concerne à la fois la loi Grenelle I & II, le bâtiment basse consommation (qui peut donc être mis en parallèle des initiatives du BBC-Effinergie) et des réflexions sur la pertinence des modulations pour la prise en compte du chauffage et production d’eau chaude électrique. Essayons de reconstituer le puzzle qui est en train de se dessiner.
Nous étions assez critiques envers le texte de loi Grenelle I concernant la réglementation thermique 2012, et plutôt circonspects devant les débats des sénateurs sur la loi Grenelle II concernant les modalités de son application, puisque les sénateurs n’avaient pas l’air de savoir ce qu’était une étude thermique, ce qui est assez préoccupant lorsque le débat porte sur l’évolution des réglementations thermiques. Les législateurs avaient renvoyé plusieurs décisions importantes à un office parlementaire, l’OPECST, pour évaluer notamment l’opportunité de modifier les facteurs de conversion des énergies primaires, et évaluer l’impact économique de la transition vers ce « saut » performantiel.
Effinergie vient de publier de nouvelles règles de calcul pour les projets disposant de capteurs solaires photovoltaïques. Celles ci introduisent plusieurs modifications étonnantes.
Jusqu’à présent, les bâtiments neufs basse consommation devaient s’astreindre à une valeur de consommation primaire de 50 kWh/m², modulée en fonction de la zone climatique et l’altitude. La production d’électricité photovoltaïque était déductible à hauteur de 12 kWh/m² primaire, ce qui revenait à permettre à ces projets d’atteindre une valeur de consommation de 50+12 kWh/m².
Dans les précédents billets, nous signalions les résultats très favorables obtenus sous l’outil RT 2005. Nous avons donc cherché à y voir un peu plus clair en comparant, sur une dizaine de projets basse consommation et passifs que nous suivons quelles étaient ses différences et comment elles pouvaient s’expliquer.
Alors que commencent à circuler les premiers documents du CSTB précisant les avancées de cette nouvelle réglementation, et que comme à chaque nouvelle réglementation, la filière trépigne sur les miettes d’information récupérables… Pendant ce temps la, la loi Grenelle II poursuit son chemin. Elle est passée par l’assemblée nationale et vient d’être votée le 9 octobre en première lecture au sénat. L’heure est donc venue d’avoir les réponses aux questions posées sur le billet Rt2012 : comment la faire appliquer ?
Votée pendant l’été, la loi Grenelle fixe les contours de la future RT 2012. Annoncée comme révolutionnant le monde de la construction, nous nous sommes intéressés à son contenu, pour imaginer ce que cette loi va changer par rapport aux pratiques actuelles.
Votée pendant l’été, la loi Grenelle fixe les contours de la future RT 2012. Annoncée comme révolutionnant le monde de la construction, nous nous sommes intéressés à son contenu, pour imaginer ce que cette loi va changer par rapport aux pratiques actuelles.
L’un des gros défauts de la réglementation thermique 2005, qui est obligatoire depuis septembre 2006 pour toutes les constructions neuves, est l’absence totale de contrôles. Théoriquement, chaque construction doit faire l’objet d’une étude thermique réglementaire qui doit montrer que le projet respecte les points cités plus haut. Mais personne n’est chargée de vérifier qu’elle est bien réalisée. Comment la RT 2012 peut-elle fonctionner pour s’appliquer à tous ?
Depuis la création de notre dossier « les labels basse énergie« , les retours d’expérience sur le label BBC-Effinergie se sont multipliés et nous ne pouvons que constater que les lourdeurs/omissions du label sont en train de participer au discrédit à moyen terme du label et de la filière du bâtiment basse consommation. Il apparait urgent de modifier le cap si l’objectif final est de promouvoir de vrais bâtiments performants.
Article publié le 02/07/2009
Le puits canadien à la loupe version papier ! Note : le livre est épuisé à l’heure actuelle (et l’éditeur a stoppé sa collection bâtiment 🙁 ). L’ouvrage de 94 pages reprend pour une large part le contenu du présent dossier (la moitié de l’ouvrage) et ajoute deux grandes parties : la réalisation pratique d’un…